Un garçon caresse une créature, puis réalise soudainement de quoi il s’agit vraiment !

Pour Joel, un chien ou un chat n’était pas suffisant. Il avait en tête un autre animal qu’il pouvait appeler un « pseudo-animal domestique ». Dans le cadre de sa routine quotidienne, Joel descend au bord de l’eau dans son village pour interagir avec cette créature étonnante, montrant aux gens qu’il n’y a rien à craindre.

Jake Wilton, photographe sous-marin australien, a découvert la même chose en plongeant autour d’un récif. La créature était gigantesque, mais loin d’être dangereuse. Elle était sereine, pacifiste, ne voulant rien d’autre que l’aide de quelqu’un en qui elle avait confiance. Continuez à lire pour découvrir avec quelle magnifique créature marine ces deux personnes ont eu la chance d’interagir.

Un lieu connu pour son port
Joel est un jeune garçon vivant à Valle Gran Rey, un petit village de La Gomera, l’une des îles Canaries espagnoles situées dans l’océan Atlantique. La ville est connue pour ses belles plages de sable noir et ses sites de plongée très appréciés. Mais les touristes ne sont pas les seules personnes à être attirées par cette île.

Le village de Valle Gran Rey est également connu pour son port. Ainsi, il n’est pas rare de voir des bateaux ainsi que des pêcheurs s’aligner sur les eaux de l’île. Souvent, les pêcheurs rejettent les poissons non-consommables dans l’eau, ce qui a tendance à attirer de nombreuses créatures marines. C’est ainsi que Joel avait rencontré son ami improbable.

Contact par la nourriture
Comme tous les matins, Joel et son ami descendaient vers les eaux du port avec de la nourriture. Ce qui semblait être une habitude pour les garçons allait devenir quelque chose de complètement incroyable pour les spectateurs alentours. Ce jour-là, quelqu’un filma les deux jeunes hommes sur les marches qui mènent au port.

Encore une fois, au départ, il semblait que les deux jeunes garçons ne faisaient que traîner près de l’eau. Puis, au bout d’un moment, Joel commença à taper sur l’eau avec ses mains, presque comme s’il essayait d’alerter quelqu’un. En réalité, il s’avère que ce n’était pas quelqu’un, mais plutôt quelque chose…

Quelque chose sort de l’eau
Après que les éclaboussures se soient dissipées sur la surface de l’eau, Joel aperçut une énorme nageoire qui se dirigeait vers lui. N’importe qui d’autre aurait probablement été un peu effrayé en voyant une énorme nageoire noire sortir de l’eau et nager droit vers lui, mais Joel, lui, restait très calme. Comme s’il avait fait ça mille fois.

Et ce seau plein de nourriture que Joel avait emporté avec son ami au port ? Apparemment, ce n’était pas du tout pour lui ! Plutôt que de manger sa propre victuaille, le jeune homme jeta les restes de nourriture dans l’eau ! Mais qu’est-ce qu’il nourrissait ? C’était presque comme si c’était normal et habituel pour lui.

Mouvements dans l’eau
A la seconde où la nourriture atteignit la surface de l’eau du port, celle-ci commença à bouger. Joel était dans le port, les vagues sont donc rares. Cette créature semblait être plutôt imposante. Après que toute la nourriture ait été dévorée, l’eau cessa de bouger. Mais les personnes en train de filmer n’étaient pas au bout de leur surprise.

Quand ils crurent que la créature mystérieuse était partie, l’eau recommença soudainement à bouger. Cette fois-ci, la créature revint vers le jeune garçon avec plus de force. Peut-être avait-elle encore faim et elle pensait que Joel pourrait être son prochain repas ?

Un animal gigantesque
A ce moment-là, les personnes qui regardaient de loin comprirent finalement quel était le mystérieux animal que Joel venait de nourrir. Il s’agissait d’une gigantesque raie manta ! Elle s’approcha du jeune garçon, ce dernier étant loin d’être effrayé par la créature à présent « hors de l’eau ». En effet, il n’y avait aucune tension entre la créature marine sauvage et Joel.

C’était presque comme si la raie manta s’attendait à ce que Joel soit là pour lui donner son déjeuner ! Certains pêcheurs locaux étaient au courant de leur rencontre quotidienne et fournissaient à Joel des crevettes pour nourrir son ami pour le moins atypique. La raie manta s’empressait de dévorer joyeusement le tout.

Vouloir être nourrie à la main
Contrairement à la plupart des raies manta, le nouvel ami de Joel lui montrait clairement qu’il préférait être nourri à la main plutôt que de chasser pour ses repas ! Le plus drôle de tout, c’est que le jeune Joel recevait des petites tapes après que son ami ait bien mangé.

Dans la vidéo, on voit Joël aider la raie manta à placer sa nageoire avant sur la marche la plus basse, un meilleur angle pour que Joel puisse frotter la créature après que celle-ci ait bien mangé. Son ami la raie dresse même sa nageoire pour montrer sa joie après son repas et une bonne caresse sur le dos !

Confiance mutuelle
La créature marine aimait interagir avec le jeune garçon. Elle ne semblait pas avoir peur à son contact et ne se méfiait pas de la nourriture que le jeune homme lui donnait. Dans la vidéo, vous pouvez même voir la raie manta s’approcher de plus en plus de Joel. C’est assez étonnant !

La raie manta géante a presque l’air d’un chiot, surtout si l’on considère le fait qu’elle va même chercher des caresses et des friandises. La créature n’a jamais rien fait de très agressif ou de menaçant. Elle fait confiance à Joël et vice versa.

Au revoir
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Après que la raie manta ait fait le plein de délicieux snacks et de caresses auprès de son ami humain, elle repartit. L’animal allait très probablement rejoindre le groupe de raies manta qui vivaient non loin du port.

Bien sûr, il est fort probable que ce n’était pas la dernière fois que la raie manta se rendrait au port pour voir son ami Joel l’humain. Il s’agit très probablement d’un véritable rituel entre eux, et l’incroyable créature reviendrait donc le lendemain et le surlendemain pour voir son ami.

Un animal entouré de superstitions
Bien que l’ami atypique de Joel soit très amical, de nombreuses superstitions entourent cette créature marine, dont un vieux mythe de marin. On dit que les raies manta portent malheur car elles entraîneraient la mort de tout l’équipage.

En effet, on croyait avant que les raies manta pouvaient s’attacher à l’ancre d’un navire, entraînant tout le vaisseau vers le fond de l’océan. Pouvez-vous croire qu’on les craignait tout autant, voire plus, que les requins ?

Un animal calme
Au fil des années, les superstitions concernant les raies manta se sont dissipées. Malgré cela, les personnes travaillant en mer continueront à surnommer les raies manta « diables de mer » ou « poissons-diables », en souvenir du bon vieux temps ! Pourtant, ces créatures sont aujourd’hui devenues une sorte d’attraction touristique et beaucoup de plongeurs les suivent dans l’espoir de pouvoir nager à leurs côtés.

C’est une activité qui était autrefois considérée comme un risque énorme. Aujourd’hui, les gens se sont rendu compte que ces créatures marines sont en fait très amicales et pas aussi agressives qu’on pourrait le penser. Le photographe et plongeur sous-marin Jake Wilton peut attester personnellement de l’amitié que portent ces gentils géants des mers.

Freckles la raie manta
En 2019, une raie manta, surnommée Freckles par les locaux, fut retrouvée nageant autour du récif de Ningaloo en Australie, avec plusieurs hameçons coincés sous son œil droit. Cela devait être douloureux, et comme elle ne pouvait pas retirer les hameçons toute seule, la raie manta pensa sûrement qu’il valait mieux demander un coup de main…

Et, de préférence, un coup de « pouce opposable » ! Ce fut simplement une question d’attente. Il était crucial que la raie manta nage jusqu’à la bonne personne. Sinon, cette personne risquait de prendre peur, et la pauvre Freckles serait de retour à la case départ.

Besoin d’aide
Un jour, alors que le photographe sous-marin Jake Wilton était en plongée avec le biologiste marin Monty Hall, Freckles se lança et « aborda » les deux plongeurs sous l’eau. « Je guide souvent les plongeurs dans la région, et c’est comme si elle m’avait reconnu et me faisait confiance pour l’aider », déclara Jake.

« Elle s’est rapprochée de plus en plus, puis a commencé à se déployer pour me présenter ses yeux. Je savais qu’il fallait lui enlever les hameçons de l’œil, sinon elle aurait eu de gros problèmes ». Jake Wilton devait se déplacer rapidement et avec précaution, afin de ne pas blesser davantage la pauvre créature.

Comment l’aider ?
Heureusement, Jake Wilton avait compris ce que Freckles la raie manta essayait de lui dire. L’animal marin avait besoin d’aide pour enlever les crochets des hameçons, et elle avait choisi cet être humain pour le faire. Malheureusement, Jake Wilton était photographe et non chirurgien, il ne savait donc pas vraiment ce qu’il faisait.

Tout ce que Jake savait, c’était qu’il devait travailler avec précaution et se déplacer lentement, pour ne pas effrayer sa nouvelle amie Freckles. La raie manta allait avoir de gros problèmes si ces crochets restaient aussi près de son œil.

Une rencontre immortalisée
L’ami de Jake, le biologiste Monty Hall, filma la rencontre avec l’animal imposant dans son intégralité, immortalisant ce moment incroyable. Cela dut être un instant merveilleux pour lui, en tant que scientifique, d’être témoin d’une telle interaction entre un humain et cette énorme créature marine.

La créature restait immobile et affichait une confiance totale pour cet homme qui essayait de l’aider. « Je suis sûr que cette raie manta savait que Jake essayait de se débarrasser des crochets », explica Monty Hall. Jake Wilton dut plonger plusieurs fois pour libérer l’animal de tous ses hameçons.

Freckles calme
Jake Wilton a déclaré : « Elle savait exactement ce qui se passait. Elle devait me montrer, me laisser l’accès. C’est incroyable qu’un animal puisse comprendre ça aussi vite ». Et le photographe travailla tout aussi vite, retirant les crochets un à un, pour ne pas blesser la créature.

Pendant toute la procédure, Freckles ne bougea pas. C’était la patiente parfaite, ce qui permit à Jake Wilton de l’aider sans qu’elle ne panique pendant l’opération. Il est important que les raies manta soient reconnues comme étant des créatures très intelligentes. Freckles savait probablement que Jake ne lui voulait aucun mal.

Comme un enfant chez le dentiste
Jake utilisa une paire de pinces pour retirer les crochets du corps de la raie manta. Jake Wilton déclara que cette expérience lui rappela presque la scène d’un jeune enfant chez le dentiste. Freckles restait extrêmement immobile, se contentant d’observer le photographe marin.

Mais Freckles sursauta soudainement à la dernière seconde, voyant la pince proche de son corps. Honnêtement, il est difficile de blâmer l’animal. La raie manta faisait tout de même confiance à un étranger (avec un outil pointu dans les mains) pour déloger des objets très pointus situés près de son visage !

Travailler vite
Ce fut une bonne chose que le photographe Jake Wilton ait décidé de plonger dans le récif ce jour-là. Avoir des crochets d’hameçons aussi près de l’œil aurait pu entraîner une infection, la cécité, ou dans le pire des cas, la mort par infection pour Freckles.

Ce qui est drôle, c’est que les plongeurs ont sauté dans l’eau après avoir repéré la raie manta, sans se rendre compte qu’elle était là pour chercher de l’aide. Le biologiste Monty Hall pensait qu’il se faisait des idées quand il vit que l’animal revenait sans cesse vers les deux plongeurs.

Se faire des idées
Dans une interview accordée à CNN Travel, Monty Hall a déclaré : « Nous avons eu beaucoup de chance de voir une manta amicale et si tôt, et nous nous sommes tranquillement glissés dans l’eau pour passer un peu de temps avec elle. Après quelques minutes, nous avons remarqué qu’elle avait des hameçons enfoncés sous son œil droit, et qu’elle se présentait à plusieurs reprises à notre [guide] Jake ».

« Ce n’était pas mon imagination, encore et encore, elle revenait, se retournait et s’arrêtait dans l’eau, et manifestement, elle cherchait notre aide », expliqua Monty. C’est une bonne chose qu’ils aient compris le message ! Pouvez-vous deviner combien de temps il a fallu à Jake Wilton pour enlever tous les hameçons ?

Prendre son temps
C’est une bonne chose que les deux plongeurs aient été là pour aider l’animal marin, mais il fallut un peu de temps à Jake pour retirer tous les crochets. Dans une interview accordée à CNN Travel, Monty Hall a déclaré : « Jake a pris des pinces, et a fait plusieurs tentatives, la manta revenant à chaque fois pour lui permettre de recommencer. C’était évidemment douloureux pour elle. »

L’ensemble de la procédure prit environ une demi-heure à Jake, un temps qui fut probablement une éternité pour la pauvre Freckles. Au moins, le photographe sous-marin parvint à retirer tous les hameçons sans faire plus de mal à Freckles.

La confiance entre animaux et humains
En racontant cette expérience, Monty Hall a déclaré : « C’était une demi-heure extraordinaire, et une parfaite démonstration que ces animaux sont doués d’intelligence, de confiance, et d’une capacité de lien avec les gens qui les traitent avec respect ».

Cela montre bien ce qui peut arriver si vous traitez les animaux avec respect. Même Joel a appris très jeune que tout ce qu’il avait à faire avec son ami la raie manta, c’était lui donner des bouts de nourriture et le caresser, sans jamais essayer quelque chose qui pourrait mettre l’animal mal à l’aise. C’est vraiment remarquable.

Lizzie, la biologiste courageuse
Lizzie Daly peut ressembler à une simple influenceuse d’Instagram en randonnée, mais ses expéditions de plongée sont tout simplement extraordinaires. La jeune femme est fascinée par la vie marine depuis qu’elle est toute petite.

Sa passion pour la nature l’a amenée à devenir non seulement biologiste, mais aussi animatrice de radio, cinéaste et écologiste. Bien qu’elle soit originaire du Pays de Galles, Lizzie a voyagé dans le monde entier pour mener des recherches et créer des films qui sensibilisent à la vie sauvage.

Une carrière bien remplie
Comme vous pouvez le voir à travers cette photo de Lizzie filmant un requin sous l’eau, sa carrière a été tout sauf ennuyeuse. En plus d’être présentatrice pour des radios telles que National Geographic et Animal Planet, la jeune biologiste possède sa propre chaîne YouTube.

Elle se consacre notamment à l’éducation du public grâce à ses propres conférences sur la vie sauvage et ses films qui montrent la beauté de la nature. Compte tenu de son expérience et de sa passion, il n’est pas surprenant qu’elle ait répondu présente après avoir entendu parler d’énormes méduses localisées au large des côtes des Cornouailles, au Royaume-Uni.

Des vidéos devenues virales
Lizzie a la réputation de savoir attirer l’attention sur la vie sauvage, il n’est donc pas surprenant que sa rencontre avec une énorme méduse ait fait le buzz sur Internet. Non seulement ses collègues scientifiques pouvaient apprécier ses efforts, mais ses nombreux fans aussi !

Lizzie possède une licence en comportement animal, il n’est donc pas étonnant qu’elle soit capable d’interagir avec des créatures aussi insaisissables comme une vraie professionnelle. Elle prépare actuellement un doctorat sur les conflits entre les éléphants et les humains, on peut donc dire qu’elle aime les animaux géants.

La mission d’une vie
Un jour, de nombreuses rumeurs disant que des milliers de méduses « géantes » envahissaient les côtes du Royaume-Uni inondèrent Internet. Alors que beaucoup se sentaient intimidés et se tenaient loin de l’océan après avoir entendu de telles nouvelles, Lizzie Daly, elle, plongea la tête la première, littéralement.

La voici photographiée devant les méduses Rhizostoma pulmo. Bien que ces créatures puissent s’échouer sur le rivage, il est rare qu’un plongeur puisse en rencontrer une d’aussi près. Il va sans dire que Lizzie était ravie d’avoir fait la plongée de sa vie.

Ne pas perdre un seul instant
Prendre des photos sous la surface de l’eau n’est pas la seule chose qui intéressait Lizzie. Qu’il s’agisse de poissons nageant près de la surface de la mer, de dauphins sautant au-dessus des vagues ou de baleines projetant de l’eau à distance, Lizzie sortait son appareil photo et était prête à tout capturer avec son objectif.

Lorsqu’elle décida de tenter de prendre en photo des méduses Rhizostoma pulmo, Lizzie considéra qu’un peu d’aide serait nécessaire. Elle invita le cinéaste Dan Abbott à venir, pour qu’il puisse capturer cet instant pendant que Lizzie se concentrerait sur la recherche de la méduse.

Un lieu de plongée secret
Bien que Dan Abbott se soit mis à rouler pendant que Lizzie attachait son équipement, le duo avait quelques doutes quant à l’endroit où il se trouvait. En fait, l’endroit qu’ils cherchaient était un lieu secret dont quelqu’un leur avait parlé.

Le lieu se trouvait quelque part le long de la côte des Cornouailles et la rumeur disait qu’il y avait beaucoup de méduses. Certaines méduses sont beaucoup plus dangereuses que d’autres, c’est pourquoi l’expertise de Lizzie était essentielle. Dès qu’elle apercevait une méduse, elle savait quel genre de risques il pouvait y avoir.

Une mission
Le fait que Lizzie et Dan aient plongé à l’aveuglette dans une région que l’on dit chargée de méduses douteuses peut paraître un peu fou. Cependant, leurs efforts n’étaient pas simplement guidés par la curiosité. La vidéo qu’ils avaient l’intention d’enregistrer allait faire partie de leur campagne pour la Wild Ocean Week.

Ils avaient créé cette série pour aider à collecter des fonds pour la Marine Conservation Society au Royaume-Uni. Le fait de savoir que leur cause était plus importante qu’eux avait peut-être aidé Dan et Lizzie à trouver le courage de se lancer dans cette aventure.

Excitation grandissante
Bien que l’endroit secret corresponde pratiquement à une ville fantôme, il restait des escaliers le long d’un mur de pierre qui permettaient à Lizzie de plonger dans les eaux mystérieuses. Peut-être la jeune biologiste s’est sentie un peu nerveuse, mais elle était probablement surtout très excitée !

Les méduses sont des créatures incroyables une fois que vous apprenez à les connaître un peu. Par exemple, ce sont des animaux qui n’ont pas de cerveau, mais qui sont plutôt contrôlés par leurs nerfs. Elles peuvent aussi se cloner elles-mêmes !

Explorer sous les eaux
Alors que Lizzie plongeait sous la surface de l’eau, Dan la surveillait de près avec son appareil photo sous-marin pour s’assurer qu’il ne manquait rien. Ils s’attendaient à capturer quelques images de Lizzie avec les méduses, mais ils ne pouvaient pas imaginer à quel point leur voyage allait être incroyable.

Au début, la plongée semblait un peu ennuyeuse. Ils nagèrent au-dessus de quelques plantes aquatiques  mais n’aperçurent aucune créature vivante à l’horizon. Mais comme tout scientifique chevronné le sait, la patience est parfois la clé.

Première rencontre
Les premières méduses que le duo repéra avaient le genre d’esthétique que l’on peut attendre. Elles n’étaient pas très grandes et avait un sommet en forme de dôme avec des tentacules ondulés. Les parties brunes de leur corps les aidaient à se distinguer dans l’eau bleue.

Le cycle de vie des méduses comporte généralement deux stades : le stade du polype et le stade de la méduse. Un type de méduse est surnommé la méduse « immortelle » car elle possède la capacité de revenir au stade du polype.

Deuxième rencontre
Alors que Lizzie continuait à nager, quelque chose attira son attention. Cette trouvaille changea complètement la donne. La méduse que vous voyez nager ici le long d’un récif est beaucoup plus grosse qu’elle n’en a l’air à première vue.

Cette image a été prise derrière la méduse, qui était alors positionnée horizontalement. Ce que vous voyez, ce sont les tentacules, qui sont clairement beaucoup plus épais que ceux de la méduse que vous avez vue sur l’image précédente. Lizzie savait que c’était le moment qu’elle espérait.

L’approche de la méduse
Lizzie fut probablement capable de dire d’un simple coup d’œil que la méduse qu’elle venait de repérer était un Rhizostoma pulmo. Sachant à quel point ce moment était rare, elle n’hésita pas à nager vers elle pour avoir un bon aperçu de la créature.

L’une des choses les plus étonnantes lorsque l’on a la chance de voir cette créature au large des côtes du Royaume-Uni, c’est qu’il s’agit de la plus grosse méduse de la région. De plus, elle est relativement inoffensive pour l’homme !

Un doux géant
Cette image donne une idée plus précise de la longueur de la méduse par rapport à Lizzie. Bien que la biologiste soit de petite taille, la méduse est tout de même énorme par rapport à celles que vous avez probablement l’habitude de voir.

Il existe plus de 2 000 sortes de méduses, et 70 % d’entre elles peuvent nuire à l’homme. Une espèce de méduse géante est même surnommée la « pink meanie » (méchante rose) en raison de sa piqûre agressive. Heureusement, Lizzie a rencontré la méduse Rhyzostoma pulmo, et son dard n’est généralement pas nocif pour l’homme.

Nager aux côtés des méduses géantes
Lorsque les méduses commencèrent à nager sur le côté, Lizzie les rejoignit, pour qu’elle et les créatures puissent nager parallèlement les unes par rapport aux autres. N’oublions pas que les tentacules pourraient presque toucher Lizzie si l’une d’elles se déplaçait trop sur le côté.

Bien que la piqûre ne soit probablement pas dangereuse pour la plongeuse, celle-ci reste tout de même courageuse de courir le risque juste pour capturer la beauté gracieuse de cette méduse géante. Fait amusant : certaines méduses n’ont même pas de tentacules !

Au plus près
Si la photo précédente ne vous donnait pas un peu des frissons, alors celle-là le fera probablement. Même si la méduse n’avait aucun dard, le simple fait de pouvoir voir une créature géante rare de si près pourrait vous faire tourner la tête.

La méduse est absolument magnifique de ce point de vue. Son ombrelle en forme de champignon et ses tentacules ondulés semblent assez doux au toucher. La frange violette qui entoure l’ombrelle est la partie de la créature qui contient ses organes sensoriels.

La méduse de près
Lizzie n’était pas la seule à s’approcher de la méduse ; n’oublions pas que Dan était de l’autre côté de la caméra lorsque cette vue rapprochée de la gracieuse créature fut immortalisée. Cette image montre la méduse d’un mètre cinquante de long de près, avec Lizzie à peine visible à travers ses tentacules.

Les méduses sont à l’opposé des espèces en voie de disparition, car leur nombre est en fait en augmentation. C’est peut-être en partie à cause de leur abondance qu’un groupe d’étudiants japonais a imaginé une recette de caramel salé qui comprend des méduses en poudre !

La cerise sur le gâteau
Comme nous l’avons vu dans une photo précédente, Lizzie avait déjà nagé avec des requins. En tant que biologiste marine, elle a rencontré beaucoup de créatures sous-marines. Cependant, elle a déclaré dans une interview que nager avec ces méduses géantes avait été la cerise sur le gâteau.

Rien n’est comparable à l’expérience de Lizzie aux côtés de la méduse Rhizostoma pulmo. Imaginez que vous regardiez en l’air et que vous voyiez passer quelque chose qui ressemble à un champignon géant. Il n’est pas étonnant que les histoires de monstres marins aient été si populaires tout au long de l’histoire !

Mission accomplie !
Lizzie et Dan sautèrent de joie lorsqu’ils rejoignirent la surface de la mer. Vous pouvez deviner, rien qu’à l’expression sur le visage de Lizzie, que la biologiste était choquée par ce qu’ils avaient découvert et vécu.

Pour quelqu’un qui fait ce genre de travail tout le temps, il faut une expérience très spéciale pour susciter autant d’excitation. Bien que l’on dise que la méduse Rhizostoma pulmo est commune au large des côtes sud et ouest de la Grande-Bretagne pendant les mois d’été, s’en approcher autant reste un magnifique exploit.

Partager avec les autres
Lizzie était toute souriante alors qu’elle et Dan retournaient à leur voiture. Sa passion est évidente non seulement à travers la joie qu’elle dégage en faisant son travail, mais aussi dans la façon dont elle utilise ses compétences pour faire la différence.

Elle a été la toute première femme à parrainer l’ORCA et est devenue ambassadrice de la Marine Conservation Society, de l’Institut Jane Goodall du Royaume-Uni et du Festival des sciences de Norwich. C’est ce que nous appelons de l’engagement et du dynamisme !

Quelle sera sa prochaine rencontre ?
Maintenant qu’elle a fait une plongée réussie avec une méduse de type Rhizostoma pulmo, nous sommes convaincus que la jeune biologiste sautera sur la prochaine occasion pour répéter l’expérience.

Et bien qu’il s’agisse des plus grandes méduses du Royaume-Uni, ces créatures restent minuscules par rapport à la méduse à crinière de lion, qui est la plus grande espèce au monde avec ses 36 mètres de long ! Ce sera peut-être l’une de ces créatures géantes que Lizzie choisira de rencontrer ensuite !